L’Iran est favorable à une période de «transition» de six mois en Syrie, suivie d’élections pour déterminer l’avenir du président Assad. Cette concession apparente d’un pays allié de Damas a été rendue publique hier, peu avant le début de la conférence de paix à Vienne, à laquelle Téhéran est convié.
Les sources qui ont fait état de cette proposition expliquent qu’elle revient pour la république islamique à renoncer à faire du maintien d’Assad au pouvoir une condition préalable à tout accord. Il n’était pour autant pas possible dans l’immédiat de déterminer si elle prévoit des mesures menant à son départ.
Le camp Assad a organisé des élections l’an dernier, qu’il a facilement remportées. Ses opposants ont rejeté toutes les propositions de transition et exigent qu’il quitte le pouvoir et soit empêché de briguer toute fonction élective.
Quoi qu’il en soit, un engagement à respecter une période donnée de transition représenterait...