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L’Iran accusé d’avoir frappé l’Arabie saoudite

Une attaque de drones a entraîné une réduction de moitié de la production de pétrole saoudien.

17 sept. 2019, 00:01
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Samedi, une dizaine de drones chargés d’explosifs, ou plus vraisemblablement des missiles, ont provoqué d’immenses incendies dans deux installations du géant pétrolier Aramco, sur le site d’Abqaiq, qui abrite la plus grande usine de traitement de pétrole du mastodonte pétrolier saoudien. Il s’agit de la troisième attaque en cinq mois contre les infrastructures du royaume.

Les dégâts infligés sont plus importants qu’annoncé initialement par Riyad. Des images satellites montrent 17 points d’impact sur les infrastructures, et il faudra, non pas des jours ou des semaines, mais des mois pour les réparer.

Economiquement mauvais

Quelques heures après l’attaque, le prince héritier Mohammed Ben Salman (MBS), nouvel homme fort de l’Arabie, assurait que son pays «veut et peut» faire face à cette «agression». Riyad n’a, toutefois, pas accusé explicitement son ennemi iranien d’être derrière cette salve de frappes, qui illustre la vulnérabilité du système de défense d’un pays, qui est pourtant...

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