Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’immigration survolte la campagne

Montée de l’intolérance, actes racistes: les partis font de la surenchère sur le dos des réfugiés en vue des législatives du 4 mars prochain.

23 févr. 2018, 00:01
Former Italian Premier Silvio Berlusconi is cheered by followers prior to a meeting with European People’s Party President Manfred Weber, in Rome Wednesday, Feb. 21, 2018. Berlusconi arrived on foot at a piazza in Rome where the meeting was to be held, greeted by hundreds of supporters chanting “Silvio, Silvio, Silvio”.  He paused and explained to his fans that they need to make an X on the Forza Italia symbol on the ballot. (Ettore Ferrari/ANSA via AP) Italy Berlusconi

Silvio Berlusconi promet d’expulser 600 000 migrants! Matteo Salvini, patron de la Ligue du Nord, promet la tolérance zéro et le démocrate Matteo Renzi, plus soft, déclare qu’il «faut les aider chez eux». En résumé, la question migratoire exacerbe comme jamais la campagne en vue des législatives du 4 mars.

Dans cette course à la surenchère, le leader du Mouvement 5 étoiles (M5S), Luigi Di Maio, promet qu’en cas de victoire, il encouragera les Italiens «à faire des enfants au lieu de se résigner à l’immigration pour réduire les problèmes de natalité en Italie». Autre objectif affiché: réduire les débarquements de réfugiés au chiffre 0!

Juste après le chômage

Sur le terrain, cette fin de campagne est marquée par une grande incertitude, amplifiée par des enquêtes d’opinion montrant un fort taux d’indécis et d’abstentionnistes. Résultat: l’immigration est devenue l’un des thèmes les plus âprement débattus après le chômage.

Selon...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias