Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’île qui n’ose pas dire son nom

Malgré les menaces de la Chine, les Taïwanais décideront, demain, si Taïwan doit s’appeler… Taïwan.

23 nov. 2018, 00:01
DATA_ART_12521312

Avec 23 millions d’habitants, un système politique parmi les plus démocratiques du monde et un produit national brut élevé, Taïwan n’est pas un Etat négligeable. Pourtant, officiellement, il n’existe pratiquement pas. Aucune des grandes nations de la planète – ni d’ailleurs la Suisse – n’entretient de relations diplomatiques avec lui. Et il n’est en fait reconnu juridiquement que par 17 Etats (sur les 193 que compte l’ONU!).

Taïwan (qui n’a jamais fait partie de la République populaire de Chine, mais dont l’autonomie est tolérée par Pékin) n’a pas non plus le droit de s’appeler Taïwan! La Chine considère en effet la région comme une province rebelle, et elle est parvenue à imposer, à la communauté internationale, un terme étrange pour nommer Taïwan: le «Taïpei chinois», Taïpei étant la capitale de Taïwan.

C’est cette appellation qui fera, demain, l’objet d’un référendum. Les électeurs taïwanais doivent répondre à la question suivante...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias