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L’île de la honte, flambeau du tourisme sud-africain

17 févr. 2020, 00:01
epa05556526 Andrew Mlangeni, South African political activist and former political prisoner demonstrates how he used to sleep on the floor in a prison cell during the launch of the replica of Nelson Mandela's Robben Island Prison Cell in Cape Town, South Africa, 26 September 2016. Former South African president and Nobel Peace laureate Nelson Mandela was imprisoned in a cell of these exact proportions for 27 years. This mobile replica will make its way around the country to enable young people who have never been to the Robben Island Museum to get a personal perspective of the history that unfolded on Robben Island and South Africa. EPA/NIC BOTHMA SOUTH AFRICA HISTORY MANDELA PRISON CELL REPLICA

Longtemps utilisée par la colonie de lépreux de Robben Island, l’église du Bon Berger, de l’architecte britannique Herbert Baker, est, désormais, rutilante. Tous les ans, à la mi-février, une dizaine de couples profitent de la Saint-Valentin pour y unir leurs destins. Les jeunes mariés choisissent l’île-prison, où Nelson Mandela a passé 18 de ses 27 années d’incarcération, parce qu’elle représente, aujourd’hui, pour les Sud-Africains, un symbole de lutte et de victoire contre le régime raciste de l’apartheid.

Trente ans après la libération de Nelson Mandela, le 11 février 1990, Robben Island a changé de visage. L’île devenue musée, en 1997, est une entreprise touristique juteuse, qui fait bien des envieux dans un pays rongé par la corruption.

«Avancez… Rapprochez-vous des bus… Rejoignez rapidement vos guides!» La voix du mégaphone est monotone, mais les touristes qui débarquent sur les quais de Robben Island obéissent aux instructions. Dans le brouillard du...

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