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L’idée d’une fausse sortie britannique fait son chemin

A Bruxelles, les scénarios d’avenir sont de plus en plus souvent nuancés.

19 janv. 2018, 00:01
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A mesure que le couperet approche, les certitudes commencent à vaciller. A Londres, une Theresa May sur le fil du rasoir répète sans faillir que «le Brexit est inévitable». Sur le continent, le tabou est en revanche entamé. Même à Bruxelles, les scénarios d’avenir sont de plus en plus souvent nuancés d’un prudent «si le Brexit a vraiment lieu, bien sûr»...

Coup sur coup, trois voix viennent de signaler que la séparation n’a rien de fatal. Donald Tusk, président du Conseil européen et grand maître des sommets, assure que l’UE demeure «toujours ouverte» à un retournement in extremis des Britanniques. Leo Varadkar, premier ministre irlandais, avance qu’un second référendum pourrait dévier la lame au dernier moment. Jean-Claude Juncker, enfin, président de la Commission, «aimerait» voir le Royaume-Uni quitter l’UE pour y revenir (presque) aussitôt. A ses yeux, la sortie sèche «est une catastrophe».

Dans ces bras grands ouverts entre une...

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