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L’extrême droite au défi du pouvoir

Le parti du FPÖ obtient plusieurs ministères régaliens dans le gouvernement de coalition, qui exclut de sortir de l’Union européenne.

18 déc. 2017, 00:01
epa06393585 Austrian Foreign Minister and the leader of the Austrian Peoples Party (OeVP) Sebastian Kurz (L) and leader of the right-wing Austrian Freedom Party (FPOe) Heinz-Christian Strache (R) attend a news conference at the Kahlenberg mountain in Vienna, Austria, 16 December 2017. The Austrian Peoples Party (OeVP) and Austrian Freedom Party (FPOe) agreed to form a coalition for the next government on 15 December.  EPA/CHRISTIAN BRUNA AUSTRIA GOVERNMENT COALITION NEGOTIATIONS

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz (ÖVP, parti conservateur) n’aime visiblement pas perdre de temps. A 31 ans, le plus jeune dirigeant du monde tenait à présenter son nouveau gouvernement avec le FPÖ, parti d’extrême droite, avant Noël. Vainqueur des législatives d’octobre, l’ÖVP avait d’emblée choisi le FPÖ, arrivé troisième, comme partenaire privilégié de coalition plutôt que le SPÖ (sociaux-démocrates), avec qui il gouvernait depuis plus de dix ans. Il a donc fallu deux mois de négociations aux deux formations pour arriver à établir la liste des ministres et secrétaires d’Etat, ainsi qu’un programme commun long de 183 pages.

C’est la quatrième fois depuis sa fondation que l’extrême droite autrichienne intègre un gouvernement de coalition. Son dirigeant, Heinz-Christian Strache, devient vice-chancelier et obtient six des treize ministères: les Affaires étrangères, l’Intérieur, la Défense, la Santé et les Affaires sociales, la Fonction publique et les Sports ainsi que les Transports.

Proeuropéen

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