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L'ex-président français Nicolas Sarkozy renvoyé en justice pour financement illégal de campagne électorale

L'ex-président français Nicolas Sarkozy n'en a pas terminé avec les ennuis judiciaires. Il est renvoyé en justice pour l'affaire Bygmalion concernant le financement illégal de la campagne électorale pour la présidentielle de 2012.

07 févr. 2017, 10:07
L'ancien président doit à nouveau répondre devant la justice.

La justice a ordonné le renvoi en procès de l'ex-président Nicolas Sarkozy et de treize autres protagonistes dans l'enquête sur ses dépenses de campagne pour la présidentielle de 2012, a indiqué mardi une source judiciaire. Cela concerne l'affaire dite "Bygmalion".

M. Sarkozy, qui a pris sa retraite politique en novembre après son échec à la primaire de droite pour la présidentielle cette année, a été renvoyé en procès pour financement illégal de campagne électorale. La justice lui reproche d'avoir dépassé sciemment le plafond des dépenses fixé à 22,5 millions d'euros.

Le juge d'instruction chargé de l'enquête "Bygmalion" a ordonné le 3 février dernier le renvoi en procès de ces 14 personnes, dont l'ex-président de droite Nicolas Sarkozy, selon cette source judiciaire.

 

Il l'accuse d'avoir engagé, "sans tenir compte de deux alertes adressées par les experts-comptables de sa campagne les 7 mars et 26 avril 2012, des dépenses électorales pour un montant d'au moins 42,8 millions d'euros supérieur au plafond légal fixé à la somme de 16,851 millions d'euros pour le premier tour et 22,509 pour le second tour", ajoute-t-elle.

Parmi les 13 autres personnes renvoyées en correctionnelle figurent des responsables de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, dont son ex-directeur de campagne Guillaume Lambert et le député Philippe Briand, d'ex-cadres de l'UMP (devenue Les Républicains) et d'anciens cadres de Bygmalion.

Le parquet de Paris avait requis le renvoi en correctionnelle de ces 14 personnes le 30 août dernier. Le financement illégal de campagne électorale est passible d'une peine de 3750 euros d'amende (4000 francs) et d'un an de prison.

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