Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’ex-président chinois d’Interpol poursuivi

Meng Hongwei avait disparu de façon rocambolesque fin septembre. Il sera traduit en justice pour corruption.

28 mars 2019, 00:01
DATA_ART_12751445

Après des mois de silence, les autorités chinoises ont fini par livrer les conclusions de leur enquête sur Meng Hongwei, l’ex-président d’Interpol, dont la disparition, fin septembre, avait stupéfait la planète. Comme attendu, le verdict est implacable. L’ancien dirigeant a été exclu du Parti communiste chinois (PCC) et de toute fonction publique, et il sera poursuivi en justice pour avoir touché des pots-de-vin et bafoué l’autorité du régime, ont annoncé mercredi les services d’inspection de la formation au pouvoir.

Disparition soudaine

Meng Hongwei s’était «volatilisé» à l’automne dernier peu après avoir quitté la France – où est basé Interpol – et atterri en Chine. Pékin ne s’était manifesté qu’après plus d’une semaine, en indiquant qu’une enquête pour corruption avait été ouverte à l’encontre du haut fonctionnaire. Il avait démissionné par courrier le 7 octobre de la tête de l’organisation policière.

Restée en France, son épouse, laissée sans informations sur le...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias