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L’évadé du convoi de la mort

A 11 ans, Simon Gronowski a été sauvé du seul train attaqué sur la route d’Auschwitz. Septante ans après avoir échappé à la mort, il a pardonné à un nazi et tissé une amitié avec un fils de SS.

25 janv. 2020, 00:01
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L’interview

Né dans une famille juive il y a 88 ans, l’avocat belge Simon Gronowski aurait dû périr dans le camp d’extermination d’Auschwitz, dont on commémorera, lundi, le 75e anniversaire de la libération par l’Armée rouge soviétique. Alors qu’il avait 11 ans, celui qui est aussi un pianiste de jazz renommé a pu s’échapper, en 1943, du convoi de la mort le déportant de Belgique vers la Pologne, où ont été tuées sa mère et sa sœur. Récit de survie.

Simon Gronowski, quand ont débuté les déportations vers les camps de la mort, au départ de la Belgique?

En juillet 1942, les Allemands ont commencé à envoyer les Juifs de Belgique à la caserne Dossin, à Malines (Flandre). Elle pouvait accueillir entre 3000 et 4000 personnes. On leur disait: «Vous partez travailler.» Mais en réalité, cette caserne était l’antichambre de la mort. Vingt-huit convois ferroviaires l’ont quittée, à partir d’août...

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