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L'Europe promet de s'engager

31 oct. 2009, 04:15

Les dirigeants européens se sont mis d'accord hier sur une position de négociation en vue du sommet sur le climat de Copenhague et le principe de l'aide aux plus pauvres. Ils ont toutefois refusé de parler d'argent, ce qui leur a valu des critiques acerbes des écologistes.

L'UE a fixé à 100 milliards d'euros par an les besoins en financements pour aider les pays plus pauvres à faire face aux effets du réchauffement climatique entre 2013 et 2020. Une question devenue centrale dans les négociations climatiques mondiales.

Sur ce total, l'Europe évoque, sans le reprendre à son compte, le chiffre de 22 à 50 milliards d'euros par an pour le montant des financements publics nécessaires, et celui de 5 et 7 milliards d'euros par an pour amorcer la pompe de 2010 à 2013.

Les conclusions du sommet européen mentionnent la disposition des Vingt-Sept à contribuer aux efforts globaux selon une clé de répartition universelle basée sur la richesse et le niveau d'émission mais dont le second critère serait appelé à croître avec le temps.

Les Verts au Parlement européen ont dénoncé un «résultat calamiteux pour le climat», accusant les chefs d'Etat et de gouvernement de ne pas transformer leurs généreuses paroles en actes. Ce refus de délier tout de suite les cordons de la bourse masque de profondes divisions sur le partage de la facture de l'aide aux pays pauvres entre pays de l'Europe de l'Est et de l'Ouest.

Les premiers refusent que les niveaux d'émissions de CO2 soient le critère de répartition principal, car ils polluent davantage, et demandent que la richesse compte en priorité.

Par ailleurs, les chances de Tony Blair de devenir le premier président de l'Europe ont encore un peu plus fondu. La voie est encore libre pour un représentant d'un petit pays tel que le Néerlandais Jan Peter Balkenende. /ats-afp-reuters

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