Berlin
Nicolas Barotte
Trois voix. A la veille d’un Conseil européen historique, quelques jours après le vote des Britanniques pour quitter l’Union européenne, Angela Merkel, François Hollande et Matteo Renzi tentaient de maintenir l’unité d’une Europe fragilisée. C’est à Berlin qu’un sommet de crise post-Brexit s’est tenu hier soir. Après un week-end de consultations tous azimuts, la chancelière allemande, le chef de l’Etat français et le président du Conseil italien devaient tenter d’accorder leurs positions face au Royaume-Uni et vis-à-vis des 24 autres Etats membres restant dans l’Union.
«Nous avons une responsabilité pour les 27 pays membres», a expliqué Angela Merkel avant le début de leur dîner de travail. «Nous devons essayer de les conduire sur une nouvelle voie», a-t-elle précisé. «La responsabilité, c’est de ne pas perdre de temps», a complété François Hollande. «Rien ne serait pire que l’incertitude», a-t-il estimé. «Il faut apaiser la famille européenne», a poursuivi...