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L’Europe au défi de l’Autriche

Alors qu’à Vienne le FPÖ semble en mesure de remporter la présidentielle demain, les partis traditionnels sont bousculés.

21 mai 2016, 00:55
epa05308498 Austrian right wing Freedom Party FPOe top candidate Norbert Hofer shakes hand with supporters ahead of a television debate with top candidate Alexander Van der Bellen, supported by The Greens, in Vienna, Austria, 15 May, 2016. The presidential run-off vote will take place on 22 May, 2016.  EPA/LISI NIESNER AUSTRIA PRESIDENTIAL ELECTIONS

BRuxelles

Jean-Jacques mével

Les signaux d’alerte n’ont pas manqué, de la première clôture dressée à l’intérieur de Schengen, à la démission brutale du chancelier Faymann, il y a peu encore aussi inamovible qu’Angela Merkel. Pourtant, ce n’est pas d’Autriche que l’Europe attendait le prochain coup du sort: si les urnes confirment les pronostics, l’UE comptera demain soir son premier président d’extrême droite, en la personne de Norbert Hofer, 45 ans, candidat du Parti de la liberté (FPÖ).

A Vienne comme à Berlin, c’est la chancellerie qui détient le pouvoir. C’est donc le successeur (social-démocrate) de Werner Faymann, Christian Kern, qui représentera son pays au Conseil européen. Pour l’UE, ce serait à peine un moindre mal. Le président autrichien est élu au suffrage universel direct, ce qui lui confère une envergure politique que n’a jamais eue le chef de l’Etat allemand. Et il n’est plus temps de prétendre que l’ascension politique...

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