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L’Espagne peut-elle sortir de l’impasse?

Six mois après le dernier scrutin, les électeurs retournent dimanche aux urnes, alors que les partis ne parviennent pas à nouer des alliances pour gouverner.

24 juin 2016, 01:06
epa05386002 Leader of Spain's Podemos ('We Can') party, Pablo Iglesias, makes a statement at the Lower House in Madrid, Spain, 23 June 2016, about the leak of several tapes of a conversation between Interior Minister, Jorge Fernandez Diaz, and Catalonian Anti-Fraud Office's Director, Daniel de Alfonso, in which the minister demanded any type of scandal on the Republican Left of Catalonia (ERC) and Democratic Convergence of Catalonia (CDC), both pro-independence Catalonian political parties. Iglesias has demanded the resignation of the interior minister.  EPA/PACO CAMPOS SPAIN POLITICS ELECTIONS

Madrid

Mathieu De Taillac

Tous les partis ont une excellente raison d’accuser les autres de cet échec collectif inédit. Si les Espagnols sont appelés à voter à nouveau ce dimanche, c’est parce que le Parti socialiste (PSOE) a refusé de laisser gouverner le Parti populaire (PP, droite), arrivé premier, a argumenté en substance Mariano Rajoy, le chef du gouvernement sortant.

Si, six mois après le scrutin du 20 décembre, les urnes sont à nouveau installées, c’est parce que PP et Podemos (gauche radicale) ont boycotté l’accord qui rassemblait le plus grand nombre, celui qui avait été passé entre le PSOE et Ciudadanos (centre), répètent ces derniers. Si le socialiste Pedro Sanchez n’est pas à La Moncloa, la résidence officielle du président du gouvernement, c’est que le PSOE a préféré regarder sur sa droite plutôt que sur sa gauche, rétorque Podemos...

Quelles que soient les justifications et les dénégations de leurs...

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