Le mano à mano s’annonce tendu et serré. Après s’être affrontés deux fois, au printemps, les candidats à la présidence autrichienne repartent pour un «troisième tour» dimanche. En effet, le 1er juillet, l’issue controversée du second tour de la présidentielle – victoire du candidat écologiste Alexander Van der Bellen (50,3% des voix) face au populiste Norbert Hofer (FPÖ) – a été annulée en raison d’irrégularités.
Tardivement mise sur pied après un nouveau report en septembre, l’élection de dimanche est considérée comme un scrutin test à l’échelle européenne. Pour la première fois, un candidat de la droite extrême pourrait occuper un poste clé en Europe. Et cela même si la tradition autrichienne limitait jusqu’à aujourd’hui la fonction de président à un rôle surtout protocolaire. L’analyse de Jacques Le Rider, historien, spécialiste de l’Autriche et ancien directeur de l’Institut français de Vienne.
Après le fiasco électoral de ce printemps, le nouveau président,...