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L’autre prison de Gaza

L’endettement est le nouveau fléau de la bande de Gaza, qui asphyxie familles et commerçants.

21 janv. 2019, 00:01
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Un malheur n’arrive jamais seul dans la bande de Gaza. Chez Majdeeya el-Bozm, c’est porte ouverte ces dernières années. Depuis que son mari a perdu son travail de maçon, cette femme de 48 ans qui a résisté à une tumeur des glandes salivaires et à trois guerres (2008, 2012 et 2014) tient à bout de bras sa famille de... 17 personnes. Pour joindre les deux bouts, elle empile les crédits, se porte garante des dettes de ses enfants, quand elle n’en contracte pas pour eux (voir ci-dessous).

«Depuis 18 ans que je travaille, je n’ai jamais reçu de salaire entier», soupire cette femme de ménage, enfoncée dans le canapé du salon. «Je ne fais que rembourser des crédits. Ils sont déduits de mon salaire et à chaque fois que je vois les 200 à 300 shekels qui restent à la fin du mois, je frôle la dépression.» Entre 53...

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