Les têtes d’affiche garantissent un public planétaire. Le rendez-vous pris entre Donald Trump et Kim Jong-un, d’ici à la fin mai, promet un choc des personnalités comme on en a rarement vu sur la scène internationale. Au-delà du spectacle, ce pourrait être aussi un de ces moments historiques où se joue la paix du monde.
Le président américain a accepté sans hésiter l’invitation du leader nord-coréen, transmise jeudi soir par une délégation sud-coréenne. Apprenant que Chung Eui-yong, le conseiller à la sécurité nationale de Séoul, se trouvait à la Maison-Blanche pour «briefer» ses conseillers sur les entretiens qu’il venait d’avoir à Pyongyang, il l’a immédiatement fait venir dans le Bureau ovale, alors que leur rendez-vous était prévu hier. Chung lui a transmis «le souhait empressé de Kim Jong-un de le rencontrer aussitôt que possible».
Trump n’a même pas consulté ses équipes, chargeant sur le champ l’émissaire sud-coréen de porter...