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L’Armée de libération défiée dans les urnes

L’opposition espère mettre en déroute, demain, les anciens combattants au pouvoir depuis dix ans.

05 oct. 2019, 00:01
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Les anciens combattants de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK), regroupés en majorité au sein du Parti démocratique du Kosovo (PDK), perdront-ils le pouvoir? Leur leader et ancien commandant, le président Thaci, va-t-il vaciller? C’est le principal enjeu de ces élections anticipées, organisées demain, après la dissolution du Parlement, en août, en raison de l’impossibilité de former une nouvelle majorité. Quelques semaines plus tôt, le premier ministre Ramush Haradinaj, ancien commandant de la guérilla kosovare aussi, avait démissionné, après avoir été convoqué par le Tribunal international, à La Haye.

«Après dix ans d’indépendance, la plupart des citoyens sont déçus, marqués par la corruption et le crime organisé. Ils en tiennent pour responsable le pouvoir, composé essentiellement de vétérans qui se sont approprié les institutions, bloquant tout changement. Or le Kosovo reste un des pays les plus pauvres d’Europe, avec un PIB par habitant de 3200 euros», estime Shpetim Gashi,...

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