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L’armée birmane doit sortir de la vie politique

La mission de l’ONU relève quatre des cinq indicateurs d’un génocide.

19 sept. 2018, 00:01
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Les enquêteurs de l’ONU ont réclamé, hier, à Genève, que l’armée birmane soit exclue de la vie politique. Il y a quelques semaines, ils avaient rendu de premières conclusions sur la répression des Rohingyas, dont plus de 700 000 ont fui, en un an, les violences vers le Bangladesh. Ils demandaient des poursuites contre six hauts responsables de l’armée pour génocide.

Dans un rapport long de 450 pages, après avoir interrogé près de 880 personnes, la Mission indépendante d’établissement des faits, emmenée par Marzuki Darusman, a détaillé leurs recommandations. Selon elle, quatre des cinq indicateurs d’un génocide ont été observés.

Brutalité «difficilement concevable»

Les dirigeants militaires, dont le chef Min Aung Hlaing, «doivent être remplacés», estime Marzuki Darusman. La brutalité des forces armées est «difficilement concevable», a-t-il ajouté.

Le Tatmadaw, le nom de l’armée birmane, a dirigé l’assassinat de milliers de Rohingyas dans l’Etat de Rakhine, mais aussi des déplacements...

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