Les déclarations sur l’environnement de Jair Bolsonaro et de son entourage font craindre le pire aux défenseurs de l’environnement. Ceux-ci redoutent que l’Amazonie, le «poumon de la planète», soit sacrifiée aux intérêts des lobbies de l’agrobusiness.
L’une des promesses de campagne les plus controversées du grand favori du second tour de la présidentielle – qui a lieu ce dimanche – est la fusion des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement. Mercredi, il a toutefois laissé entendre, par la voix de son conseiller en matière d’agriculture, qu’il pourrait revenir sur ce choix.
«S’il est élu, ce sera le début de la fin pour l’Amazonie», a estimé, mercredi dernier, Fernando Haddad, l’adversaire de gauche de Jair Bolsonaro au second tour. «Comme il est soutenu par le lobby parlementaire de l’agrobusiness, qui est très fort, Bolsonaro veut pratiquement mettre l’environnement au service de l’agrobusiness», renchérit Geraldo Monteiro, politologue à l’Université de l’Etat de...