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L’Allemagne veut faire justice aux victimes d’Assad

Deux émigrés syriens ont été inculpés hier de crimes contre l’humanité, ouvrant la voie au premier procès chargé d’instruire les exactions commises par le régime syrien.

30 oct. 2019, 00:01
Russian President Vladimir Putin, left, and Syrian President Bashar Assad, right, watch the troops marching at the Hemeimeem air base in Syria, on Monday, Dec. 11, 2017. Declaring a victory in Syria, Putin on Monday visited a Russian military air base in the country and announced a partial pullout of Russian forces from the Mideast nation. (Mikhail Klimentyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP) SYRIA PUTIN

Soupçonnés de meurtres et de tortures en Syrie, Anwar Raslan et Eyad al-Gharib avaient fui la guerre et fait défection avant d’émigrer en Allemagne, où ils ont été finalement rattrapés par leur passé. Le parquet fédéral du pays a inculpé les deux hommes de crimes contre l’humanité, ouvrant la voie à un procès, le premier au monde chargé d’instruire les exactions commises par le régime de Bachar el-Assad dans les premiers mois de la révolution syrienne. Il pourrait débuter au printemps 2020.

Un substitut à la CPI

La nouvelle a été annoncée hier par l’institution de Karlsruhe, et aussitôt saluée par le Centre européen pour les droits humains et constitutionnels (ECCHR), l’ONG allemande qui a porté assistance aux victimes. Sur quatorze d’entre elles, sept devraient se porter parties civiles. «Ce procès en Allemagne nous donne espoir, même si tout ceci va durer longtemps» a déclaré un témoin anonyme cité...

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