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L’agence tous risques

La démission du directeur Pierre Krähenbühl aggrave la crise de l’agence pour les réfugiés palestiniens.

08 nov. 2019, 00:01
epa06980442 Palestinian children arrive to their UNRWA school during the first school day at al-Jalazoun refugee camp near the west bank city of Ramallah, 29 August 2018. According to media reports on 25 August 2018, the United States cut over 200 million US dollar in aid to Palestinians in the West Bank and Gaza Strip. US President Donald Trump reportedly ordered the State Department to direct the funds to 'high priority projects elsewhere'. The move comes after the US State Department suspended 65 million US dollar in aid to the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (UNRWA).  EPA/ALAA BADARNEH MIDEAST ISRAEL PALESTINIANS REFUGEES USA AID CUTS

Les situations de crise, c’est le pain quotidien de l’UNRWA. Que ce soit la gestion de 5,5 millions de réfugiés palestiniens en Jordanie, au Liban, en Syrie, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, ou les tensions avec son plus grand bailleur de fonds, les Etats-Unis, qui a coupé les vivres l’an passé.

C’est pourtant de l’intérieur qu’est venue la crise de trop, celle qui a poussé Pierre Krähenbühl, directeur de l’agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens depuis 2014, à jeter l’éponge mercredi. Une enquête interne, depuis le mois de juillet, pour mauvaise gestion et d’abus d’autorité vise, entre autres, ce Genevois de 53 ans, qui a abattu un travail énorme pour garantir le financement de l’agence. Sa démission servira-t-elle d’électrochoc pour relancer une agence dont l’existence même est remise en question?

1. Qui veut la peau de l’UNRWA?

L’agence traverse la pire crise depuis sa création, en...

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