Le président béninois Thomas Boni Yayi s’est rendu hier à Ouagadougou pour témoigner de la solidarité des pays d’Afrique de l’Ouest après l’attaque meurtrière qui a frappé, vendredi, la capitale du Burkina Faso, faisant 29 morts, dont deux Suisses.
«C’est de la vraie barbarie. Qu’est-ce qui peut conduire à une telle haine, c’est inimaginable», a commenté Thomas Boni Yayi. Le président béninois et son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré ont visité les lieux de l’attaque de vendredi soir contre deux hôtels et un restaurant de la capitale après un entretien au palais présidentiel de Ouagadougou.
A son arrivée à l’aéroport, Thomas Boni Yayi avait souligné que «ce n’est pas le Burkina seul qui a été frappé. C’est toute une sous-région. Et nous n’allons pas rester les bras croisés. Nous allons réagir et riposter».
«La question, aujourd’hui, c’est à qui le tour?», a-t-il ajouté au nom de la Communauté économique...