L'Office fédéral des migrations (ODM) a bien commis des "fautes" dans la procédure qui a abouti à l'arrestation, au Sri Lanka, de deux réfugiés tamouls, renvoyés de Suisse après le rejet de leur demande d'asile. Hier, lors d'une conférence de presse, son directeur Mario Gattiker l'a reconnu et a exprimé "des regrets" .
Les deux hommes concernés par cette affaire, aujourd'hui encore en prison (voir ci-contre), avaient déposé une demande d'asile en Suisse en 2009. Le rejet de celle-ci était intervenu en 2011. En août 2013, l'un quittait volontairement la Suisse, l'autre y était contraint.
A leur arrivée au Sri Lanka, malgré les garanties du gouvernement sri-lankais, ils avaient été arrêtés.
Les renvois vers l'île étaient alors suspendus, et des enquêtes ordonnées. Livrées hier à la presse par l'ODM, leurs conclusions sont sévères. Elles sont contenues dans deux rapports résumés par leurs auteurs, mais qui restent confidentiels.
Le premier émane...