Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Kirkouk, entre Kurdes et Arabes

La grande cité pétrolière irakienne, sur laquelle l’Etat islamique a lancé un raid de diversion, reste un sujet de discorde entre les communautés.

09 déc. 2016, 01:29
An Arab man sits on the rubble of his destroyed home in Kirkuk's Huzeiran neighborhood, Iraq, Friday, Dec. 2, 2016. In the weeks following a deadly Islamic State group attack in central Kirkuk, residents of the city's Arab neighborhoods say Kurdish security forces moved into a small mostly Arab neighborhood on the city's southern edge, destroyed homes and confiscated identity documents. (AP Photo/Hadi Mizban) MIDEAST IRAQ KIRKUK

A l’aube du 21 octobre, la ville de Kirkouk est réveillée en pleine nuit par des explosions et des tirs nourris. Cinq jours après le début de l’offensive de l’armée irakienne et des forces kurdes contre Mossoul, l’Etat islamique lance une attaque surprise pour enfoncer un coin entre les deux alliés, à plus de 150 kilomètres de là. Entrés sans que l’on sache comment dans la ville, plus d’une centaine de djihadistes donnent simultanément l’assaut contre plusieurs bâtiments officiels au centre-ville et une centrale électrique au nord de Kirkouk. Les djihadistes crient «Daech baqyia!» (l’Etat islamique demeurera!), le cri de ralliement du mouvement.

Certains se font exploser contre les remparts de ciment du siège du gouverneur et du commissariat central. Dans la nuit, les forces de police sont débordées. Non loin du gouvernorat, quatre djihadistes pénètrent dans une maison louée par l’archevêché chaldéen pour héberger des étudiantes chrétiennes. Cachées sous...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias