Il s'agit de la peine maximale prévue devant le tribunal correctionnel pour tentative d'assassinat contre des policiers, a précisé la représentante du parquet fédéral Kathleen Grosjean.
"C'est une véritable scène de guerre à laquelle les policiers ont été confrontés. (...) C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de mort" parmi eux, a-t-elle ajouté.
Et selon cette dernière, peu importe qui tenait les armes, les occupants de l'appartement, tous membres de la cellule djihadiste à l'origine des attentats de Paris et de Bruxelles, peuvent être considérés comme coauteurs des tirs sur les policiers.
Des enquêteurs français et belges avaient été surpris par des tirs pendant une perquisition de routine le 15 mars 2016 dans un appartement situé rue du Dries à Forest, une commune bruxelloise.
"Des combattants"
"Attaquer les forces de l'ordre et la Belgique en général, c'est voulu. Ils sont entraînés, ce sont des combattants, ils baignent là dedans depuis des semaines", a encore souligné la magistrate. Mme Grosjean a également estimé que l'intention de tuer reprochée au procès aux deux fuyards ne faisait aucun doute.
"En entendant 'police' à la porte pourquoi n'ont-ils pas fui ? Le fait qu'ils soient restés signifie bien que leur but était d'attaquer, de combattre l'ennemi, de tuer les policiers s'ils étaient découverts", a-t-elle aussi affirmé.