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Johnson et Westminster engagent le bras de fer

Le premier ministre ne souhaite pas de retour aux urnes, mais pourrait convoquer des élections si le parlement bloque un Brexit sans accord.

03 sept. 2019, 00:01
Britain's Prime Minister Boris Johnson speaks to the media outside 10 Downing Street in London, Monday, Sept. 2, 2019. Johnson says chances of a Brexit deal are rising  (Victoria Jones/PA via AP) Britain Brexit

L’heure est grave, en tout cas les mots le sont. La bataille constitutionnelle et politique qui s’engage à Londres serait la plus importante de l’histoire moderne du royaume. Elle se joue dans une étrange atmosphère. Depuis quelques jours, le pays résonne de cris que l’on pensait réservés à d’autres longitudes. «Coup d’Etat», «dictateur», lit-on dans les slogans des adversaires de Boris Johnson. «Traîtres», «collaborateurs», répondent en substance les lieutenants du premier ministre. La classe politique britannique, aux nerfs déjà bien malmenés par l’interminable feuilleton du Brexit, semble prise d’un accès de folie.

Cette épreuve de force commence avec la rentrée parlementaire, aujourd’hui, et devrait durer tout au long d’une semaine cruciale. En jeu, la possibilité ou non de contrecarrer les projets de Brexit de Boris Johnson. Alors que l’on est passé sous la barre des 60 jours de la date fixée pour le déclenchement du divorce, le 31 octobre,...

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