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Joe Biden pour apaiser «l’ami turc»

La Syrie et l’extradition de Fethullah Gülen, cerveau présumé de la tentative de coup d’Etat de la mi-juillet, domineront, aujourd’hui, la visite du vice-président américain en Turquie.

24 août 2016, 00:24
FILE - In this Aug. 16, 2016 file photo, Vice President Joe Biden gestures during a news conference in Belgrade, Serbia. Biden faces a difficult mission when he travels to Ankara on Wednesday, Aug. 24, 2016, to try to smooth over recent strains: He comes bearing no assurances that the U.S. will agree to Turkey’s demand that it extradite Fethullah Gulen, who lives in Pennsylvania. (AP Photo/Darko Vojinovic, File) US Turkey

Istanbul

ANNE ANDLAUER

Le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, est attendu aujourd’hui en Turquie pour ce qui constitue la première visite d’un haut responsable politique américain (et occidental) depuis le putsch manqué du 15 juillet. Dans un premier temps, Ankara avait annoncé la venue du secrétaire d’Etat John Kerry, sans cacher son mécontentement. «C’est tard, trop tard. Leur allié stratégique est confronté à une tentative de coup d’Etat et ils attendent 45 jours pour venir. Cela nous attriste», avait protesté, début août, Recep Tayyip Erdogan.

Comme pour enfoncer le clou, le chef de l’Etat turc n’avait pas tari d’éloges sur son homologue russe, Vladimir Poutine, qu’il rencontrait à Saint-Pétersbourg le 9 août. Les deux hommes venaient à peine de se réconcilier après plus de huit mois d’une crise provoquée par la destruction d’un bombardier russe par la chasse turque, le 24 novembre 2015, à la frontière turco-syrienne. En Russie, Recep...

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