Jean-François Copé s'y est résolu. Il démissionne. C'est la fin d'une ambition. Et pour cause. Voulue par Jacques Chirac en 2002, l'UMP réunit alors toutes les droites républicaines. Avec un unique but, la réélection du président.
Nicolas Sarkozy le comprend. Il met la main sur l'appareil en 2004, pour triompher en 2007. Pendant les cinq années de son règne élyséen, il en reste informellement le chef. Sa défaite change la donne. Les premières lézardes apparaissent. Adopté durant la campagne de 2012, le ton très droitier ne fait pas que des heureux. François Fillon et Jean-François Copé se déchirent pour prendre la tête du parti.
C'est tout le dilemme de l'UMP. Traversée par de nombreux courants, la formation ne sait plus derrière qui se ranger. Si certains espèrent un retour de Nicolas Sarkozy - qui dépendra du sort que la justice lui réserve -, d'autres veulent tourner la page. Avec bien...