C'est une Commission européenne très politique et profondément restructurée que Jean-Claude Juncker présidera à partir du 1er novembre, pour peu que les eurodéputés lui donnent leur blanc-seing. L'ancien premier ministre luxembourgeois a présenté, hier, la composition de son équipe et les portefeuilles dont hériteront chacun de ses 28 membres - un par pays de l'Union.
La nouvelle Commission comptera neuf femmes et 19 hommes, dont cinq anciens premiers ministres, treize ex-ministres, sept commissaires sortants et plusieurs eurodéputés. C'est une "équipe gagnante, prête à donner un nouvel élan à l'Europe" que le Luxembourgeois estime avoir réussi à constituer. Pendant cinq ans, son travail s'articulera autour de cinq priorités politiques, a-t-il précisé: le renforcement de la politique étrangère de l'Union européenne (UE), la lutte contre la bureaucratie excessive, le développement d'un marché numérique européen, la création d'une Union de l'énergie ainsi que la stimulation de la croissance économique, de l'emploi, de l'investissement...