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«Je risque ma peau en Ouganda»

17 mai 2016, 01:17
Témoignage de Robert Kampala, homosexuel ougandais qui a quitté son pays où les homos sont persécutés.

Photo Lib/Corinne Aeberhard, Fribourg, 13.05.2015 Robert Kampala

Thierry Jacolet

«Vous voyez, là, sur le journal, c’est moi!» Sur son smartphone, Robert Kampala pointe du doigt sa bobine affichée aux côtés de trois autres sur la première page de «Rolling Stone», un tabloïd ougandais spécialisé dans le racolage jusqu’à sa fermeture forcée en 2010. L’homosexualité de cet enseignant âgé de 30 ans a été révélée au grand jour en 1997 dans un pays où la discrétion est un gage de survie quand on est gay.

Depuis, la répression homophobe s’est radicalisée à un tel point que Robert Kampala a dû fuir son pays en 2011 pour trouver refuge en Suisse. «On n’a pas le choix: soit on se cache et on risque de se faire arrêter, soit on part», résume ce requérant d’asile débouté.

L’Eglise responsable

En cette journée internationale contre l’homophobie, il faut rappeler que l’homosexualité est considérée comme un crime et passible d’emprisonnement dans une...

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