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Japon: peine de mort prononcée pour le meurtrier de 19 handicapés

Un ancien employé du centre pour handicapés mentaux à Sagamihara qui avait tué 19 pensionnaires en 2016 a été condamné à mort. L’homme de 30 ans s’était lui-même rendu dans un commissariat pour avouer son crime. Il n’a exprimé aucun remords.

16 mars 2020, 07:39
Le tueur était passé de chambre en chambre pour poignarder les résidents, laissant 19 morts et 26 blessés, dont la moitié grièvement (illustration).

Un tribunal au Japon a prononcé lundi la peine de mort à l’encontre d’un homme reconnu coupable d’avoir assassiné 19 handicapés mentaux en 2016. Il s’agit de l’une des pires tueries de l’histoire récente du pays.

Bien que son avocat ait plaidé qu’il était sous l’emprise de stupéfiants, l’homme de 30 ans n’a pas nié les faits et assuré avoir agi en étant pleinement responsable. Il avait été arrêté juste après son forfait commis le 26 juillet 2016.

En pleine nuit, alors que la plupart des occupants dormaient, il s’était introduit dans un centre pour handicapés mentaux à Sagamihara (banlieue ouest de Tokyo), dans la banlieue ouest de Tokyo, lieu où il avait auparavant travaillé.

 

 

Il était passé de chambre en chambre pour poignarder les résidents, laissant 19 morts et 26 blessés, dont la moitié grièvement. Il s’était ensuite rendu dans un commissariat, ses couteaux ensanglantés avec lui, pour avouer son crime. Il est jugé pour six chefs d’inculpation au total.

«Pas dangereux»

La tuerie de Sagamihara, une des pires de l’histoire récente du Japon, avait horrifié le pays, où le taux de criminalité est extrêmement faible. L’opinion publique avait aussi été choquée par les motivations du tueur, liées à sa haine déclarée des handicapés mentaux. Il n’a exprimé aucun remords.

Il avait quitté son emploi au centre de Sagamihara quelques mois avant son attaque. Hospitalisé de force après avoir raconté à des collègues qu’il comptait y faire un carnage, il avait toutefois été rapidement libéré, un médecin ne l’ayant pas jugé dangereux.

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