Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Japon: nouvelle technique de culture très rapide de follicules capillaires

Des scientifiques japonais ont mis en place une nouvelle technique permettant de multiplier rapidement des follicules capillaires. Les tests sur les humains ne sont pas prévus avant cinq ans.

06 févr. 2018, 19:16
Un nouveau traitement faisant usage de cette nouvelle technique pourrait être disponible dans 10 ans.

Des chercheurs japonais ont annoncé avoir développé une méthode de culture très rapide de follicules capillaires. Cela pourrait permettre à terme, selon eux, de dire adieu à la calvitie ou de remédier aux pertes de cheveux dues à la chimiothérapie ou à certaines maladies.

Leur technique utilise deux types de cellules placées dans des petits récipients de silicone afin de cultiver des "germes de follicules pileux", source des petites cavités où naît et est nourri le cheveu.

Dirigée par le professeur Junji Fukuda, de l'Université nationale de Yokohama, l'équipe nippone est parvenue à cultiver 5000 de ces "germes" en quelques jours.

Cette méthode est présentée comme un grand pas par rapport aux laborieuses techniques existantes qui parviennent à créer juste une cinquantaine de ces "germes" à la fois.

Tests pas avant cinq ans

Les tests sur des humains ne sont pas envisagés avant cinq ans, mais les chercheurs sont convaincus que cette technique pourrait être utilisée pour reconstituer d'abondantes mèches. Elle pourrait également venir en aide aux personnes atteintes de cancers et suivant une chimiothérapie ou souffrant de maladies provoquant une perte de cheveux, a déclaré M. Fukuda.

"Les cliniques spécialisées utilisent souvent des cheveux de la nuque pour les planter sur les zones frontales dégarnies. Le problème est que cela n'accroît pas le volume total de cheveux", a expliqué M. Fukuda, dont les travaux ont été publiés dans la revue Biomaterials.

Les traitements médicamenteux existants peuvent ralentir la chute des cheveux mais ne parviennent pas forcément à inverser le processus, a-t-il souligné. Un nouveau traitement faisant usage de cette technique pourrait être disponible dans 10 ans, a estimé le professeur.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias