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Italie: un homme d'Eglise arrêté pour avoir volé 30 millions d'euros

La police italienne a annoncé mercredi l'arrestation d'un prélat à la retraite d'origine argentine. L'homme d'Eglise est soupçonné d'avoir volé 30 millions d'euros (33 millions de francs) à des épargnants qui croyaient investir dans une fondation humanitaire.

10 févr. 2016, 15:42
Le prélat a fait disparaître environ 30 millions d'euros de la fondation à son profit.

La police italienne a annoncé mercredi l'arrestation d'un prélat à la retraite d'origine argentine. L'homme d'Eglise est soupçonné d'avoir volé 30 millions d'euros (33 millions de francs) à des épargnants qui croyaient investir dans une fondation humanitaire.

Agé de 64 ans, le prêtre avait gagné la confiance des investisseurs pour avoir travaillé au sein du tribunal ecclésiastique du Vatican. Il a été placé aux arrêts domiciliaires.

Parallèlement, un mandat d'arrêt européen a été lancé contre l'un de ses proches collaborateurs. Il s'agit d'un homme d'affaires d'origine française engagé dans l'immobilier et la finance.

Victimes suisses

L'enquête a permis d'identifier neuf personnes soupçonnées d'être complices. Près de 300 individus, pour la plupart des personnes âgées résidant à l'étranger, ont placé leurs économies dans la fondation humanitaire, Kepha, dirigée par le prêtre. Parmi les victimes, figurent notamment des Français, des Belges, des Italiens et des Suisses.

Grâce à un mécanisme bien huilé de recyclage entre particuliers et sociétés italiennes ou étrangères, le prélat a fait disparaître environ 30 millions d'euros de la fondation à son profit.

Villa et immeubles saisis

L'homme d'Eglise a finalement été dénoncé par une ancienne collaboratrice religieuse, mais aussi par l'état des comptes de la fondation. Après avoir semblé très rentable grâce à un schéma pyramidal classique, l'organisation ne versait plus d'intérêts depuis 2014.

Dans le cadre de l'enquête, la justice a saisi une villa de huit millions d'euros à Piombino, face à l'île d'Elbe sur la côte toscane, ainsi qu'un site archéologique en Sicile et d'autres immeubles et terrains. Le mandat européen demande aussi la saisie d'une magnifique villa en Corse.

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