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Israël: les paradoxes d’une instabilité chronique

En Israël, l’instabilité politique se poursuit. Mercredi, le Parlement a été dissous. En conséquence de ce nouvel échec, de nouvelles élections sont prévues en mars 2021.

24 déc. 2020, 00:01 / Màj. le 24 déc. 2020 à 07:05
Pour bien des Israéliens, la valse-hésitation entre Benny Gantz (à gauche) et Benyamin Netanyahou ressemble à une mascarade.

Mais qui sauvera la démocratie israélienne? Quatre chutes de gouvernement, quatre retours aux urnes en deux ans. Hier soir, le Parlement israélien s’est une fois encore dissous, provoquant de nouvelles élections, prévues en mars prochain. L’instabilité chronique du pouvoir est devenue systémique: elle fait partie du paysage, sans que personne, ou presque, ne s’en émeuve.

Il faut dire que passer d’ennemi radical à partenaire de gouvernement portait en soi son échec. Au printemps dernier, après trois élections où ils avaient fait jeu égal, le premier ministre, Benyamin Netanyahou, et son rival, l’ancien chef d’état-major de l’armée, Benny Gantz, mettaient provisoirement fin aux hostilités en s’alliant dans un partage de pouvoir bancal. Objectif de ce mariage de la carpe et du lapin: mettre fin à la crise institutionnelle par un tournus au poste de premier ministre.

Un échec collectif

Mais la jeune formation centriste de Gantz (Bleu-Blanc), foncièrement hostile au...

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