L'Iran a mis fin mardi aux opérations de secours dans les zones touchées par le séisme de dimanche, qui a fait plus de 420 morts et des milliers de blessés, rapporte la télévision publique. Les chances de trouver des survivants sont très faibles, selon des responsables.
"Les opérations de secours dans la province (occidentale) de Kermanshah sont terminées", a indiqué le responsable des services d'urgence du pays, interrogé par la chaîne.
Le tremblement de terre d'une magnitude de 7,3 a frappé des villes et des villages dans la région montagneuse de la province de Kermanshah, frontalière avec l'Irak, surprenant bon nombre de personnes dans leur sommeil.
Selon la télévision publique, des milliers de personnes étaient rassemblées dans des campements de fortune, tandis que d'autres ont préféré, malgré le froid, passer une deuxième nuit dehors de crainte de nouvelles secousses après les 193 répliques déjà enregistrées depuis le séisme, dont une vingtaine d'une magnitude supérieure à 4, avec un maximum de 4,7.
Maisons anciennes effondrées
Lundi soir, le bilan du tremblement de terre, d'une magnitude de 7,3, s'établissait à au moins 421 morts et 7370 blessés, tous recensés dans la province occidentale de Kermanshah, limitrophe de l'Irak. Le bilan officiel dans ce dernier était de 8 morts et 336 blessés.
Les médias étrangers n'ont pas reçu l'autorisation de se rendre sur les lieux de la catastrophe. Les vidéos ou photographies diffusées par les médias iraniens montrent plusieurs ensembles d'immeubles d'habitation de construction récente ayant plutôt bien résisté. En revanche, les maisons basses ont subi d'importants dégâts.
L'épicentre du tremblement de terre a été localisé tout près de la frontière irakienne, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Sar-e Pol-e Zahab, la ville la plus touchée par le sinistre, avec 280 morts.