Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Irak: plus de 50 fosses communes dans un ancien territoire de l'EI

Des dizaines de charniers, dont 3 sur un terrain de foot à Ramadi, ont été mis au jour en Irak, sur un territoire anciennement contrôlé par les djihadistes de l'Etat islamique.

07 mai 2016, 09:48
Les preuves des "crimes odieux" commis par le groupe ultraradical s'accumulent à mesure que les territoires qu'il contrôlait en Irak sont repris.

Plus de 50 fosses communes ont été découvertes en Irak, sur un territoire anciennement contrôlé par les djihadistes de l'Etat islamique, a annoncé vendredi l'envoyé spécial des Nations unies dans le pays. Trois charniers ont notamment été mis au jour sur un terrain de football à Ramadi.

Les preuves des "crimes odieux" commis par le groupe ultraradical s'accumulent à mesure que les territoires qu'il contrôlait en Irak sont repris, a expliqué Jan Kubis, auditionné par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Peu de détails ont filtré pour le moment sur ces fosses communes et on ne connaît pas encore le nombre de corps découverts. Jan Kubis a uniquement détaillé ceux retrouvés le 19 avril dans les trois charniers de Ramadi, qui contenaient une quarantaine de corps.

Crise humanitaire

Soutenues par les bombardements de la coalition internationale anti-djihadistes menée par les Etats-Unis, les forces irakiennes ont récemment repris des pans importants de territoire à l'EI. Elles ont notamment réussi à chasser les djihadistes de Ramadi en février, après des mois de combats.

La crise humanitaire s'intensifie en Irak, a par ailleurs rappelé Jan Kubis. Un tiers de la population, soit 10 millions de personnes, connaissent un besoin urgent d'aide, selon lui. Deux millions de personnes supplémentaires, a-t-il ajouté, pourraient être déplacées d'ici à la fin de l'année par la campagne militaire contre l'EI.

L'envoyé spécial onusien a également appelé les responsables irakiens à résoudre la grave crise de gouvernance que traverse le pays et qui a mené à des manifestations à Bagdad. L'Etat islamique, a-t-il conclu, "tire profit de l'instabilité politique et de l'absence de réforme". 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias