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Irak: pause de deux jours dans l'offensive contre Mossoul

Afin de se consolider et de se rééquiper, l'armée irakienne effectue une pause de deux jours, tandis que la coalition internationale continue les bombardements. Des milices chiites poursuivent également l'offensive.

29 oct. 2016, 11:35
Les troupes irakiennes "se repositionnent, se rééquipent et font du nettoyage" dans les zones conquises.

La coalition internationale a indiqué que l'armée irakienne observait une pause d'environ deux jours dans son offensive pour reprendre la ville de Mossoul au groupe Etat islamique (EI). Objectif: consolider les gains obtenus depuis le début de l'opération en Irak.

Le colonel américain John Dorrian, porte-parole militaire de la coalition internationale, précise vendredi que cet arrêt temporaire faisait partie du plan initial. Après cette pause, a-t-il dit, "la marche sur la ville de Mossoul reprendra".

 

 

Les troupes irakiennes "se repositionnent, se rééquipent et font du nettoyage" dans les zones conquises, a encore expliqué le colonel. Il a aussi dit qu'il s'agissait d'adapter le dispositif irakien aux tactiques et aux décisions prises jusque-là par l'ennemi.

John Dorrian a par ailleurs informé que la coalition internationale, qui, elle, va continuer ses bombardements, avait déjà utilisé près de 2500 "bombes, missiles, obus ou roquettes guidées" contre les djihadistes de l'EI. L'officier s'exprimait lors d'une vidéoconférence depuis Bagdad.

 

 

Offensive de milices chiites

Mais quelques heures seulement après cette annonce de la coalition, un communiqué militaire irakien a indiqué au contraire "que les opérations militaires continuaient" sur le terrain. Et des milices chiites soutenues par l'Iran ont annoncé samedi qu'elles avaient lancé une offensive en direction de Tal Afar, localité située à l'ouest de Mossoul.

 

Exode massif

Depuis le début de l'offensive sur Mossoul le 17 octobre, l'avancée des forces irakiennes a permis de resserrer l'étau sur la ville par le nord, l'est et le sud, mais le nombre de personnes fuyant l'EI augmente et le spectre d'un déplacement massif de civils grandit. Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 16'566 personnes ont été déplacées depuis le début des opérations.

 

 

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