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Interdire le burkini est jugé liberticide

La suspension d’un arrêté municipal d’interdiction par le Conseil d’Etat relance la polémique.

27 août 2016, 01:22
FILE - In this Aug. 4 2016 file photo made from video, Nissrine Samali, 20, gets into the sea wearing a burkini, a wetsuit-like garment that also covers the head, in Marseille, southern France. France's top administrative court has overturned Friday Aug. 26, 2016 a town burkini ban amid shock and anger worldwide after some Muslim women were ordered to remove body-concealing garments on French Riviera beaches. (AP Photo, File) France Burkinis

CAROLINE BEYER

En l’absence de risques avérés de trouble à l’ordre public, un maire ne peut interdire le port de signes religieux dans l’espace public. Tel est le sens général de la décision du Conseil d’Etat, qui a suspendu vendredi l’arrêté anti-burkini, pris le 5 août dernier par la mairie de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). Les juges de la plus haute juridiction administrative française ne sont donc pas allés dans le sens du premier ministre, Manuel Valls.

Saisis en référé-liberté par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), ils ont considéré que l’arrêté contesté, qui interdit les tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse lors des baignades et sur les plages, porte «une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales», la liberté de conscience, la liberté d’aller et venir et la liberté personnelle.

Pas de trouble à l’ordre

«Les mesures de police (édictées...

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