En septembre 2015, l’intervention militaire russe en Syrie avait sauvé le régime de Bachar el-Assad et changé le cours de la guerre. La chute annoncée d’Alep, l’ex-capitale économique du pays, qui croule sous les bombardements du régime syrien et de l’armée russe, sera une étape supplémentaire dans ce qui apparaît désormais ouvertement comme une victoire de Vladimir Poutine.
Conforté par l’élection de Donald Trump, profitant de la vacance qui caractérise, sur la scène internationale, la passation de pouvoir aux Etats-Unis, le Kremlin a ordonné l’intensification des frappes aériennes sur la deuxième ville du pays. Il espère qu’elle sera tombée avant la fin de l’année, pour créer un fait accompli en Syrie avant la prise de fonction du nouveau président américain fin janvier.
Doublement des dépenses militaires russes
L’intervention russe en Syrie, première opération lancée à l’extérieur de l’ancienne zone soviétique, prouve à quel point l’ancienne armée rouge s’est modernisée et...