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Ils défient le pouvoir par les réseaux sociaux

Critique, mais pas forcément opposée: une nouvelle génération défie le gouvernement socialiste grâce à l’accès à internet, interrogeant les ministres sur les problèmes du quotidien.

29 mars 2019, 00:01
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C’est peut-être le revers de la médaille pour le président cubain Miguel Diaz-Canel, au pouvoir depuis avril dernier, qui a fait de l’informatisation de la société sa priorité numéro un. Devenu le premier dirigeant de l’île à ouvrir un compte Twitter, il a demandé aux membres de l’exécutif et hauts fonctionnaires de faire de même.

Puis la 3G a été déployée dans le pays – l’un des derniers au monde à le faire –, en décembre, dopant l’accès à internet de la population, désormais connectée depuis son téléphone. En trois mois, 1,8 million d’habitants, sur une population de 11,2 millions, s’y sont abonnés.

Les Cubains n’ont pas tardé à profiter de cet espace interactif inédit. Récemment, une internaute reprochait au président de continuer à «étirer le chewing-gum» de la Révolution de 1959, tandis qu’un autre le remerciait d’œuvrer pour un «socialisme prospère».

Dynamique changée

«Cette convergence de personnes qui...

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