La filiale française du célèbre fabricant de meuble Ikea paierait une société de sécurité privée depuis 2003 pour espioner clients et salariés révèle aujourd'hui le «Canard Enchainé».
L'hebdomadaire satirique serait parvenu à mettre la main sur une centaine de mails échangés entre le responsable de la sécurité d'Ikea et la société Sécurité Internationale. Des courriels portant sur des demandes précises telles que le contenu du casier judiciaire d'un salarié ou les accointances politiques d'un autre.
La direction de la communication du géant du meuble a annoncé aujourd'hui dans un communiqué «désaprouver de façon claire et vigoureuses ces pratiques illégales qui portent atteinte au respect de la vie privée».
Les représentants syndicaux ont déclaré vouloir porté plainte.
Ce n'est pas la première fois que les pratiques d'Ikea sont montrées du doigt. En 2010, un ancien salarié avait dénoncé la surveillance des salariés. Il avait également évoqué le racisme et le népotisme ambiant au sein de la société.