La police a de nouveau tiré hier à Johannesburg des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour disperser des étudiants réclamant une éducation gratuite pour tous. Ce mouvement national de contestation agite depuis deux semaines les universités d’Afrique du Sud. Les échauffourées ont éclaté hier sur le campus de la prestigieuse université de Wits, à Johannesburg, où les cours devaient reprendre après deux semaines d’interruption. Plusieurs policiers et étudiants ont été blessés lors de ces heurts. «L’université veut nous arrêter au lieu de nous écouter», s’est indigné un étudiant en droit. «Nous voulons étudier et ne pas avoir à rembourser des prêts sans fin au gouvernement.», a-t-il expliqué. Le 19 septembre, le gouvernement avait donné son aval à une augmentation des frais universitaires de 8%, soit une hausse supérieure à l’inflation annuelle de 6%. ats
Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Votre publicité ici avec IMPACT_medias