Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Grozny ou Alep, un même champ de ruines

Pour faire tomber Alep, les Russes utilisent les mêmes tactiques militaires, extrêmement brutales, qu’en Tchétchénie dans les années 1990. L’ONU tire la sonnette d’alarme.

06 oct. 2016, 00:46
FILE -- In This April 21, 2014, file photo, provided by the anti-government activist group Aleppo Media Center (AMC), which has been authenticated based on its contents and other AP reporting, shows a Syrian man holding a girl as he stands on the rubble of houses that were destroyed by Syrian government forces air strikes in Aleppo, Syria. Nearly 100 children were killed in a single week in Aleppo as Syrian and Russian warplanes sought to bombard into submission the rebel eastern districts of the city that have held out against Syrian government forces for five years. Without hope for the future, no regular schooling and little access to nutritious food, the children of Aleppo and their parents struggle to survive and fear the threat an imminent ground offensive. (AP Photo/Aleppo Media Center AMC, File) Mideast Syria Children Of Aleppo

Ce sont les mêmes images de dévastation qu’à Grozny, la capitale tchétchène, rasée par l’armée russe pendant les deux guerres qui ont secoué cette petite république caucasienne qui voulait être indépendante, dans les années 1990. Des immeubles en ruines, des quartiers anéantis, des orphelins qui errent dans les rues. Un champ de ruines. Ce sont les mêmes tactiques militaires, qui foulent aux pieds toutes les limites qu’une puissance civilisée doit normalement s’imposer dans la guerre.

A Grozny, les avions et les tanks russes bombardaient les cimetières pendant les cérémonies, visaient les dispensaires et les ambulances et frappaient les marchés. A Alep, ils bombardent les hôpitaux, ciblent les convois humanitaires, brisent les infrastructures civiles, détruisent les réserves d’eau et de nourriture. C’est le même discours idéologique. En 1999, Vladimir Poutine promettait d’aller «buter les terroristes jusque dans les chiottes». A Alep aujourd’hui, il dit lutter contre «les terroristes» qui se...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias