Dans cette affaire, jugée à Milan, dans le nord de l'Italie, l'ancien président du Conseil est accusé d'avoir versé 600'000 dollars à M. Mills pour mentir lors de plusieurs procès à l'encontre du Cavaliere dans les années 90.
M. Berlusconi a lancé une longue procédure judiciaire au Royaume-Uni visant à empêcher le témoignage, par vidéo-conférence, de M. Mills, qui est basé à Londres, mais aucune décision n'a encore été prise sur ce dossier.
L'interrogatoire de M. Mills étant prévu lundi, les avocats de l'ancien chef du gouvernement italien ont demandé jeudi à la justice britannique d'empêcher temporairement M. Mills de témoigner, dans l'attente des conclusions de la procédure judiciaire.
Mais la Haute Cour de Londres a rejeté cette requête, expliquant avoir reçu une note du procureur italien accusant M. Berlusconi d'essayer "de retarder ou faire dérailler le processus" judiciaire.
A l'origine, M. Mills devait témoigner le 28 octobre depuis Londres, lors du procès qui se tient à Milan. Mais M. Berlusconi, premier ministre à l'époque, avait obtenu un report de l'audience, le tribunal italien ayant accepté l'"empêchement légitime" du Premier ministre alors englué dans la crise de l'euro.
Le tribunal de Milan a fixé au 28 novembre la nouvelle date pour l'interrogatoire de M. Mills, par vidéo-conférence depuis Londres.