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Google et Facebook traquent les publicités mensongères

Les revenus publicitaires des faux sites d'informations vont être coupés par Google et Facebook. Cette décision survient après des critiques selon lesquelles les deux sociétés auraient joué un rôle dans l'élection de Donald Trump.

15 nov. 2016, 19:45
Google et Facebook ont pris des mesures mardi pour couper les revenus publicitaires des faux sites d'informations.

Google et Facebook ont pris des mesures mardi pour couper les revenus publicitaires des faux sites d'informations. Cette décision a été prise après les critiques dont ont fait l'objet les deux géants d'Internet pour leur rôle supposé dans l'élection de Donald Trump.

 

"Nous travaillons à une mise à jour de nos politiques de publication et allons commencer à interdire les publicités de Google sur les contenus trompeurs, de la même manière que nous interdisons les publicités mensongères", a indiqué mardi Google dans un communiqué.

"A l'avenir, nous allons restreindre les publicités sur les pages qui dénaturent ou masquent les informations sur l'éditeur, ses contenus ou le but premier du propriétaire du site", a ajouté le communiqué.

Facebook va mettre en place une politique identique, selon un porte-parole. "Nous n'intégrons pas ou ne montrons pas de publicités dans des applications ou des sites dont le contenu est illégal, trompeur ou mensonger, ce qui inclut les fausses informations", selon un communiqué du réseau social.

"C'était jusqu'à présent sous-entendu, mais nous avons mis à jour notre politique pour clairement exprimer que cela concerne les fausses nouvelles. Notre équipe va continuer à surveiller tous les éditeurs potentiels et surveiller ceux qui existent pour s'assurer qu'ils suivent ces directives", a encore indiqué Facebook.

Infos fantaisistes

La victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine le 8 novembre a mis en lumière le rôle des médias en ligne et des réseaux sociaux, notamment au regard des informations fantaisistes qu'ils permettent de répandre.

Parmi les fausses informations partagées en ligne, l'une d'elles affirmait que la candidate démocrate Hillary Clinton appelait "à la guerre civile si Trump était élu". Une autre disait: "Le Pape François choque le monde, soutient Donald Trump à la présidentielle".

Lundi encore, les internautes cherchant sur Google tombaient sur une fausse information selon laquelle Donald Trump avait remporté le vote populaire en plus de sa victoire chez les grands électeurs. Il a effectivement gagné chez ces derniers, mais la candidate démocrate a recueilli davantage de suffrages populaires.

 

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