Alors que se profile un «Acte V», ce samedi, la pression monte sur les gilets jaunes pour qu’ils renoncent à leur mobilisation, dans un contexte de recrudescence de la menace terroriste. «Il n’est pas raisonnable de manifester», a insisté, hier, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement français. «Au regard de l’événement de Strasbourg, il serait préférable que, ce samedi, chacun puisse, de manière apaisée, vaquer à des occupations d’un samedi avant les fêtes de famille de fin d’année, plutôt que de mettre à nouveau à contribution nos forces de l’ordre.»
Une demande appuyée par plusieurs poids lourds du gouvernement, comme la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, ou encore le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, qui ont aussi rappelé qu’Emmanuel Macron avait, à leurs yeux, «répondu» aux demandes des manifestants.
Fait nouveau, la requête du gouvernement a été appuyée par la plupart des formations de l’opposition. Ainsi,...