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Gênes panse ses plaies

Un mois après l’effondrement du pont Morandi, en Italie, la circulation est chaotique et un quartier reste isolé.

15 sept. 2018, 00:01
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Un mois après l’effondrement du viaduc autoroutier, qui a fait 43 morts et des dizaines de blessés, la vie s’est arrêtée dans le quartier de Sampierdarena, au pied du pont Morandi, à Gênes. Plusieurs centaines de personnes ont été évacuées en catastrophe. Une partie d’entre elles a été relogée dans des HLM situés dans la ceinture génoise, à Bolzaneto, d’autres dorment chez des proches.

Dans ce quartier peuplé d’immigrés d’origine albanaise, sud-américaine et maghrébine, l’ambiance est devenue carrément spectrale. De nombreux magasins ont fermé leurs portes, d’autres sont déserts et les passants se font rares...

Affaires en berne

Rue Walter-Fillak – grande avenue commerciale coupée en deux par la zone rouge (sinistrée) –, la vie des habitants est comme suspendue. Ce jeudi matin, le bar Paradis est désert. A côté, la quincaillerie a fermé, comme l’agence immobilière. Dans une boucherie proche, le patron range son étalage bien garni, malgré...

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