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Gaza: la colère et le sang

Tsahal, l’armée israélienne, a ouvert le feu, hier, sur les milliers de manifestants massés à la frontière avec Israël, faisant 52 morts, dont huit enfants, et 2400 blessés.

15 mai 2018, 00:01
epa06735604 Israeli army throws tear gas during Palestinian demonstrators during a protest against the US Embassy move to Jerusalem and ahead of the 70th anniversary of Nakba, at the Gaza-Israeli border, in Abu Safia, Gaza Strip, 14 May 2018. Palestinians are marking the Nakba Day, or the day of the disaster, when more than 700 thousand Palestinians were forcefully expelled from their villages during the war that led to the creation of the state of Israel on 15 May 1948. Protesters call for the right of Palestinians to return to their homeland.  EPA/LUCA PIERGIOVANNI MIDEAST PALESTINIANS ISRAEL GAZA PROTEST

La «Marche du retour» a viré au bain de sang hier. Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté contre le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem. Ils venaient des treize camps aménagés, dans la bande de Gaza, le long de la frontière avec l’État hébreu. Plus nombreux que lors des précédents rassemblements, ils semblaient plus résolus à s’approcher de la clôture, en dépit des mises en garde de l’armée israélienne.

Un bilan publié, en début de soirée, par le ministère de la Santé faisait état de 52 morts et de 2410 blessés. Selon l’ambassadeur palestinien auprès des Nations unies, Riyad Mansour, huit des victimes étaient des adolescents âgés de moins de 16 ans. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a dénoncé un «massacre».

Franchir la clôture

Dans le camp de Malaka, l’atmosphère semble grave, moins festive que les semaines précédentes. Peu après la prière de la mi-journée, des coups...

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