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Garde d'enfants disputée entre Egypte et Etats-Unis

La garde des enfants d'un couple américano-égyptien divorcé se dispute dans les tribunaux des deux pays. La mère a été condamnée mercredi à 40 millions de dollars d'amende pour l'enlèvement de ses enfants.

29 août 2013, 07:25
Le poids du cartable ne doit pas escéder 10% de la masse corporelle de l'enfant.

Un tribunal de Boston a condamné mercredi une mère ayant fui avec ses enfants en Egypte en 2009 à verser 40 millions de dollars de dommages et intérêts à son ex-époux américain qui en avait la garde légale. Le père a souffert sur le plan émotionnel, physique et financier, a estimé le tribunal.

"Le tribunal est dans la position impossible de devoir fixer une valeur en dollars sur quelque chose qui est inestimable", la perte de ses enfants par le parent gardien, a souligné le juge fédéral Richard Stearns qui a signé la décision.

Mirvat El-Nady, Egyptienne, et Colin Bower se sont rencontrés et mariés au Caire en 1998. Ils ont ensuite déménagé à Londres, où étaient nés leurs deux fils Noor et Ramsay. La famille est revenue s'installer dans le Massachusetts en 2005, mais le couple a divorcé en décembre 2008.

Colin Bower a obtenu la garde légale des enfants, son ex-épouse étant autorisée à les prendre régulièrement, mais avec l'interdiction de quitter le Massachusetts.

Le 11 août 2009, la mère qui avait récupéré ses fils pour plusieurs jours est partie avec eux à l'aéroport JFK à New York, et a acheté trois billets aller simple pour le Caire. Ils avaient à l'époque 8 et 6 ans.

Garde des enfants en Egypte

Mirvat El-Nady a été condamnée en 2012 à Boston pour enlèvement. Un tribunal égyptien a de son côté accordé la garde des enfants à la mère, avec droit de visite au père.

Mais selon le texte de la décision de justice rendue publique mercredi à Boston, le père n'a pu les voir que trois fois, alors qu'il s'est rendu une douzaine de fois en Egypte, la mère refusant l'accès aux enfants.

Le juge est sans illusion sur les chances du père de revoir ses enfants rapidement. "Vu le conflit actuel en Egypte et l'influence diplomatique diminuée des Etats-Unis", la séparation risque de durer, écrit-il, estimant même que l'affaire pourrait durer "jusqu'à la majorité des enfants".

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